N’ayant plus beaucoup de temps pour garder à jour mon PC « de maison » sous Gentoo, je me retrouve parfois avec plus d’un mois de retard dans les mise à jour. Résultat: au moins 300 paquets à compiler et bien souvent, des problèmes (surtout à cause de mon utilisation de paquets en développement). De plus, j’avais quelques problème de « freez » temporaire sous Gentoo; impossible de trouver d’où ça venait, les disque étaient en ordre, la RAM aussi, aucune erreur dans les logs.
Du coup, pour avoir une machine avec des logiciels « à la pointe » sans avoir trop de soucis, j’ai opté pour ArchLinux. La migration a été plutôt simple, étant donné que les données non-spécifiques à la distribution se trouvent sur des partitions séparées. L’installation se passe comme suite:
- Suivre la documentation sur http://wiki.archlinux.fr/Installation
- Au partitionnement des disque, simplement écraser la partition racine « / », « /home » et « /var » étant sous forme de partition séparées, il suffit de les conserver pour récupérer les données après l’installation d’ArchLinux
- Création des utilisateurs qui existaient sous Gentoo
- Modification de la table de montage pour que « /home » et « /var » soient montés comme sous Gentoo
- Installer les paquets désirés
Pour les personnes ayant déjà utilisé plusieurs distributions n’aurant pas de difficulté à s’y retrouver. Les quelques problèmes que j’ai eu:
- « /var/www/localhost » de Gentoo passe sous « /srv/http » avec Arch
- La qualité des paquets sous Pacman est légèrement inférieur à ceux de Portage. Par exemple, j’ai pu installer kdevelop-php sans que l’installation de kdevelop soit proposée en installation alors qu’il s’agit d’une dépendance requise.
Dans l’ensemble, je suis assez satisfait de ArchLinux mais je vais conserver Gentoo sur mon laptop, impossible de trouver mieux pour l’instant si on a un CPU qui donne le tour.
